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Quand une IA de Facebook vient à bout de plusieurs champions de poker

Pluribus, une IA développée par Facebook a battu des champions de poker dans des parties à six. C’est un exploit sans précédent pour l’intelligence artificielle dont les compétences semblaient se limiter à des parties à deux joueurs.

On ne compte plus les succès de l’intelligence artificielle. On connaissait déjà les capacités de cette dernière en matière musicale, de jeux vidéos. Ses prouesses dans les jeux de société ont aussi été parmi les plus impressionnantes démonstrations de la puissance de la machine. Les exploits de Deep Blue, l’IA d’IBM contre Garry Kasparov font même désormais partie de la culture populaire.

Seulement voilà, toutes ces réussites semblaient jusqu’alors cantonnées à des duels contre un adversaire humain. Des chercheurs de l’université Carnegie Mellon et de Facebook sont allés encore plus loin. Leur IA Pluribus est parvenue à l’emporter dans des parties où elle faisait face à cinq champions de poker.

Une étude riche en potentialités pour le futur de l’IA

L’université ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur son exploit : « Pluribus a accompli une performance surhumaine au poker multijoueurs, ce qui constitue une étape majeure pour l’intelligence artificielle et pour la théorie des jeux. Jusqu’à présent, les grandes étapes d’intelligence artificielle surhumaine en termes de raisonnement stratégique se limitaient à des jeux à deux. »

Dans le détail, Pluribus a battu deux champions de poker : Darren Elias et Chris Ferguson. Tous deux ont affronté l’IA au cours de 5000 parties et ont été largement perdants sur la durée. Elle s’est ensuite opposée à treize autres professionnels au cours de matches à six. La machine de Facebook est également sorti victorieuse de ces parties. Les joueurs humains ont dû faire face à des tactiques innovantes et aléatoires de la part de Pluribus qu’ils n’ont pas été en mesure de contrer.

« Les humains essaient de faire pareil mais, pour les humains, l’exécution laisse à désirer. La plupart des gens n’arrivent pas vraiment à jouer de façon parfaitement aléatoire et avec constance », expliquent ces concepteurs.

Au delà du poker, cela signifie que l’IA est désormais capable de retrouver des informations indisponibles ou cachées par des humains. De quoi offrir de nouvelles pistes stimulantes pour les chercheurs intéressés par ce sujet.

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Par : Facebook, Inc.
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1 commentaire
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  1. Merci pour cet article. Une précision cependant : Deep Blue est un superordinateur qui fait tourner un programme d’échecs, et en aucun cas une IA.

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