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Google, ce nouveau moteur de recherche veut corriger tes défauts

Le navigateur Brave possède maintenant son propre moteur de recherche.

Marre de Google ? Un nouveau moteur de recherche arrive, annonce Brave ce mercredi. Le navigateur open source de la société, lancé en 2016, va posséder son propre moteur de recherche après l’acquisition du projet Tailcat, développé par Cliqz, sur lequel la filiale de l’allemand Hubert Burda Media travaillait depuis plusieurs mois.

Pas de profil ni d’historique susceptible d’influencer le moteur de recherche dans ses publicités et son stockage de données personnelles… Brave veut faire tout l’inverse de Google. Jusqu’au point d’intégrer « Brave Rewards », un programme qui reverse 70 % des revenus publicitaires aux utilisateurs du navigateur et de son nouveau moteur de recherche.

Ce mercredi, Brave a ouvert une liste d’attente pour que ses « early adopters » puissent essayer la recherche dans les semaines qui suivent. Ensuite, Brave « Search » comme il l’est maintenant appelé, devrait être déployé à la fin du printemps, sinon cet été.

Brave monte en flèche

Google continue de peser plus de 90 % du marché avec son moteur de recherche et son navigateur Chrome. D’ailleurs, il annonçait par la même occasion, ce mercredi, qu’il ne continuerait pas plus longtemps à proposer des publicités ciblées en fonction de nos historiques web, pour plus de respect de la vie privée de ses utilisateurs.

Cela dit, Brave et son navigateur monte en flèche. Les 115 employés qui travaillent en son nom ont permis d’augmenter de 28 fois son chiffre d’affaires en seulement 16 mois. Actuellement, il compte 25 millions d’utilisateurs et prévoit le double avant la fin de l’année. Cette croissance « sans précédent » est notable, alors que Brave revendiquait encore 11 millions d’utilisateurs l’an dernier.

Récemment, WhatsApp a montré que la question de la confidentialité pouvait pousser des millions d’utilisateurs à passer leur chemin, et choisir des alternatives plus respectueuses comme Signal et Telegram. Google connaîtra-t-il le même élan d’exode de ses utilisateurs ?

« Nous nous attendons à voir une demande encore plus grande pour Brave en 2021, car de plus en plus d’utilisateurs exigent de véritables solutions de confidentialité pour échapper aux pratiques invasives des Big Tech », peut-on lire dans un communiqué de Brave. « L’intégration de la recherche préservant la confidentialité dans notre plate-forme est une étape nécessaire pour garantir que la confidentialité des utilisateurs ne soit pas pillée pour alimenter l’économie de la surveillance. » 

Meilleur avec l’adoption

La maîtrise de Google sur le marché s’explique facilement : il possède le plus important index du web et ses résultats de recherche sont très pertinents. Brave, avec son nouveau moteur de recherche, démarre de zéro, en totale indépendance selon les dires de sa direction. Pour garantir une pertinence des résultats de recherche, ils indiquent que meilleure sera l’adoption, meilleure sera la qualité des résultats affichés. En effet, dans son algorithme, Brave ne cache pas qu’il compte utiliser – de façon anonyme – les grandes tendances des sites sur lesquels ses utilisateurs cliquent le plus pour évaluer au mieux la qualité de ses résultats.

Sur son navigateur, le choix entre Google, Bing, Qwant, Ecosia et d’autres moteurs de recherche seront toujours disponibles. « Le choix de l’utilisateur est un principe permanent chez Brave. Brave continuera d’offrir plusieurs choix alternatifs pour le moteur de recherche par défaut de l’utilisateur et nous pensons que nos utilisateurs rechercheront une confidentialité inégalée avec Brave Search. Lorsque vous serez prêt, nous espérons faire de Brave Search le moteur par défaut de Brave. »

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