« Alors que nous commençons à donner vie au métaverse, le besoin d’ingénieurs hautement spécialisés est l’une des priorités les plus urgentes de Facebook », a écrit Nick Clegg, directeur des affaires publiques du groupe américain, dans un communiqué. Ce lundi, Facebook dévoile une liste de 10 000 postes « hautement qualifiés » qui seront progressivement ouverts ces cinq prochaines années. Le but : prêter main-forte au développement de son futur réseau social, uniquement accessible en réalité virtuelle, « Horizon ».
L’avenir de Facebook est étroitement lié à l’avenir des réseaux sociaux et Mark Zuckerberg l’imagine sous la forme d’un métaverse. Un monde virtuel fictif bien plus immersif que l’interface restreinte de nos smartphones. Sur Facebook Horizon, les échanges se feront par le biais d’avatars et il faudra porter un casque VR. Ce dernier est pratiquement au point et déjà commercialisé (Facebook possède la marque Oculus). Maintenant, bâtir « Horizon » demandera de nouveaux employés.
20 000 employés sur le métaverse Facebook
Les nouvelles recrues européennes seront certainement employées dans de nouveaux locaux dédiés. Facebook possède déjà des bureaux en Europe. À Paris, notamment, une soixantaine d’ingénieurs travaillent sur l’intelligence artificielle dans des laboratoires ouverts depuis six ans maintenant. En France comme en Allemagne, ou encore en Suède, Facebook a déclaré ô combien il reconnaissait les mérites et les avancées locales dans tout un tas de secteurs.
« Qu’il s’agisse de la biotechnologie allemande aidant à développer le tout premier vaccin à ARNm ou de la coalition de néo-banques européennes ouvrant la voie à l’avenir de la finance (…) , et la Suède en passe de devenir la première société sans numéraire au monde d’ici 2023 », déclarait Nick Clegg.
Dans la nécessité de se réinventer et imaginer les habitudes d’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux de demain, Facebook consacre une part de plus en plus grande de ses offres d’emplois à des postes d’ingénieurs dans la conception des technologies de demain. Aux États-Unis déjà, ils représentent 20 % des effectifs. Les rémunérations sont dans le top des entreprises au monde et de nombreux cerveaux n’hésitent pas à rejoindre ses rangs. À noter que les récentes révélations sur Facebook pourraient tout de même jouer en la défaveur du géant américain.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
